Les éléments de la police, en fonction dans le département de Bouaflé, sont plus que déterminés à donner du fil à retordre aux individus de mauvais aloi qui troublent le sommeil des populations.
Ils en ont donné la preuve, le jeudi 30 mai 2019, avec la mise sous l’éteignoir, de B. Aboubacar dit Oumar, présenté comme un redoutable chef de gang, et ses « lieutenants ». Selon des sources introduites, le premier cité, activement recherché depuis peu, est appréhendé aux alentours de 5h du matin, à son domicile situé à Vahou, un quartier de Bouaflé.
Le lendemain vendredi 31 mai, des investigations plus approfondies, permettent aux flics, grâce à sa collaboration, de mettre le grappin sur deux de ses collaborateurs présumés. Il s’agit de K. Fulbert et R. Moumouni qui, eux, sont arrêtés à hauteur de l'unique pont de la ville, non loin de l’usine Solibra.
Les trois individus, entendus, ne font aucune difficulté à dévoiler leur activité principale de braqueurs. Davantage coincés ensuite sur leur cache d'armes, les gangsters présumés, après avoir solidement fait une rétention d'information sur la question, dévoilent tout. Ils conduisent ainsi les policiers à un vieux puits abandonné, au domicile de K. Fulbert. C'est à Garango, grosse bourgade située à environ cinq (05) km de Bouaflé, majoritairement habitée par des allogènes. Dans cette cache peu ordinaire, les agents de police extraient une arme d’assaut de type kalachnikov, et plusieurs munitions. Un arsenal qui servait à la bande à mener ses attaques, aussi bien sur les routes, que dans les domiciles. Le dossier bouclé, les trois gangsters sont mis à la disposition du tribunal de première instance de Bouaflé. C'était le lundi 3 juin dernier.
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